Christine Bishop, Environment and Climate Change Canada
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In 2000, the western yellow-breasted chat (Icteria virens auricollis) population in British Columbia (BC) was listed, under the Canadian Species At Risk Act, as Endangered. Its already restricted population had drastically declined due to the loss of over 85% of its key nesting habitat—wild rose thickets—from the Okanagan and Similkameen valley systems, the only places that a substantial nesting population of chats has occurred in BC.
From 2001 to 2019, with funding support from the Government of Canada’s Department of Environment and Climate Change Canada, the Nature Trust of BC, the Lower Similkameen Indian Band, Osoyoos Indian Band, and the En’owkin Centre worked in partnership with the Penticton Indian Band and Locatee landowners on-reserve, to take action to recover the yellow-breasted chat populations in those valleys.
In the Okanagan valley alone, several key conservation initiatives significantly advanced population recovery. The Nature Trust worked with ranchers to fence 69 km of riparian habitat resulting in a total of 455 ha of riparian habitat protected from grazing livestock. In exchange for fencing, ranchers provided alternate watering sources and allowed their site to be monitored to measure avian and vegetation response. The En’owkin Centre’s habitat protection and restoration activities at the ECOmmunity Place Locatee Lands on the Penticton Indian Reserve resulted in the increase of the local yellow-breasted chat breeding population from a single bird detected on a 1 unprotected land parcel in 2001, to 19 active breeding territories across a complex of 7 protected Locatee parcels on-reserve in 2019. These and other collaborative recovery actions have resulted in the ten-fold increase of this near extirpated population, from 25 pairs in the Okanagan valley in 2001, to 250 pairs in 2019.
The conservation actions that began in 2001, are part of an expanding multi-national collaboration involving Syilx Traditional Ecological Knowledge Keepers in Canada, researchers from the Klamath Bird Observatory, the San Pancho Bird Observatory, University of Guadalajara, and Tierra de Aves in Mexico, and Canadian academic partners Simon Fraser University and the University of British Columbia. This collaborative team has used colour-banding, radio telemetry, geolocators, gps loggers, nest productivity monitoring, and territory vegetation analysis to track chat population response to habitat restoration activities, identify key breeding habitats in Canada, identify overwintering habitats in western Mexico, and determine vital migration routes and stop-over points along the Pacific Flyway.
Continued support from Environment and Climate Change Canada has been essential to determining and tracking key vital rates and population viability, setting population recovery goals, and identifying critical habitat to protect and restore.
Beginning in 2018, Environment and Climate Change Canada, also began to fund projects to address international threats to migratory birds, as part of the Government of Canada’s Canada Nature Fund. With this support, the San Pancho Bird Observatory, the University of Guadalajara, and Klamath Bird Observatory are working with communities and landowners to conserve overwintering habitat for the yellow-breasted chat as well as shared migratory bird species.
La paruline est de retour : récit d’un partenariat international pour assurer le rétablissement d’une population de parulines polyglottes en voie de disparition en Colombie-Britannique
par Christine Bishop, Environnement et Changement climatique Canada
En 2000, la population de parulines polyglottes de la sous-espèce auricollis (Icteria virens auricollis) de la Colombie-Britannique (C.-B.) a été inscrite à la liste des espèces en péril en vertu de la Loi sur les espèces en péril du Canada. Cette population, déjà restreinte, avait connu un déclin considérable en raison de la perte de plus de 85 % de son habitat clé de nidification — les bosquets de rosiers sauvages — des vallées de l’Okanagan et de la Similkameen, les seuls endroits où une population nicheuse importante de parulines est présente en Colombie-Britannique.
De 2001 à 2019, avec le soutien financier d’Environnement et Changement climatique Canada, le Nature Trust of BC, le Lower Similkameen Indian Band, Osoyoos Indian Band et le Centre En’owkin ont travaillé en partenariat avec la Penticton Indian Band et les titulaires d’un intérêt individuel dans la réserve pour prendre des mesures afin d’assurer le rétablissement des populations de parulines polyglottes dans ces vallées.
Dans la vallée de l’Okanagan seulement, plusieurs initiatives de conservation clés ont contribué de façon considérable au rétablissement de la population. Le Nature Trust a collaboré avec des éleveurs pour clôturer 69 km d’habitat riverain, ce qui a permis de protéger en tout 455 hectares de cet habitat contre le pâturage du bétail. En échange de l’installation de clôtures, les éleveurs ont obtenu d’autres sources d’eau pour leurs animaux et ont permis qu’une surveillance de leur site ait lieu pour que l’on puisse mesurer la réaction des oiseaux et de la végétation. Les activités de protection et de restauration de l’habitat menées par le Centre En’owkin sur les terres de l’ECOmmunity Place, dans la réserve autochtone de Penticton, ont fait passer la population nicheuse locale de parulines polyglottes d’un individu isolé détecté sur une parcelle de terrain non protégée en 2001 à 19 territoires de nidification actifs dans un complexe de sept parcelles protégées appartenant à un titulaire dans la réserve en 2019. Ces mesures concertées de rétablissement et d’autres mesures ont entraîné une multiplication par dix de cette population quasi disparue, qui est passée de 25 couples dans la vallée de l’Okanagan en 2001 à 250 couples en 2019.
Les mesures de conservation qui ont débuté en 2001 font partie d’un exercice de collaboration internationale croissant auxquels participent les gardiens du savoir écologique traditionnel Syilx au Canada, des chercheurs du Klamath Bird Observatory, de l’Observatoire d’oiseaux de San Pancho, de l’Université de Guadalajara et de Tierra de Aves au Mexique ainsi que des partenaires universitaires canadiens de l’université Simon Fraser et de l’Université de la Colombie-Britannique. Cette équipe concertée a utilisé des bagues de couleur, la radiotélémétrie, des géolocalisateurs, des enregistreurs GPS, une surveillance de la productivité des nids et une analyse de la végétation du territoire pour assurer un suivi de la réaction de la population de parulines aux mesures de restauration de l’habitat, recenser les principaux habitats de reproduction au Canada ainsi que les habitats d’hivernage dans l’ouest du Mexique et déterminer les voies migratoires essentielles ainsi que les points d’escale le long de la voie migratoire du Pacifique.
Le soutien continu d’Environnement et Changement climatique Canada a été essentiel dans la détermination et le suivi des principaux indices vitaux et de la viabilité de la population, l’établissement des objectifs en matière de rétablissement de la population et le recensement de l’habitat essentiel à protéger et à restaurer.
À partir de 2018, Environnement et Changement climatique Canada a également commencé à financer des projets pour contrer les menaces internationales qui pèsent sur les oiseaux migrateurs par l’entremise du Fonds de la nature du gouvernement du Canada. Avec ce soutien, l’Observatoire d’oiseaux de San Pancho, l’Université de Guadalajara et le Klamath Bird Observatory travaillent avec les communautés et les propriétaires fonciers pour conserver l’habitat d’hivernage de la paruline polyglotte ainsi que des espèces d’oiseaux migrateurs communes.